Des nouvelles de Louise Bécot, en mobilité en Suède.

La fin de mon voyage approche à grand pas, voici ce qui s’est passé, ce que j’ai appris. Je me suis assez bien intégrée dans la classe de ma correspondante et je m’entends très bien avec sa famille.

Pendant les cours de français, j’aide le professeur, je parle avec les élèves. Je les aide à écrire des lettres à leurs correspondants bretons de Muzillac. Quand ils ne comprennent pas, j’utilise l’anglais. Je pense m’être un peu améliorée dans cette langue mais je pense que je dois encore travailler. Bien sûr, je participe aux autres cours comme l’anglais, les maths, les sciences, le travail manuel du bois, la cuisine ou encore l’art plastique. Pendant que ma classe a économie et suédois, je ne comprends pas donc je travaille. J’ai été assez surprise d’apprendre que les élèves gardent la même classe ainsi que les mêmes professeurs pendant toutes leurs années dans un établissement.

J’ai fait une présentation de l’école française à ceux qui ont choisi d’apprendre notre langue et ils ont tous dit que c’était de la torture ! Mais je les comprends. En Suède, il n’y a pas beaucoup de règles et l’école finit à 15h30. Il y a des pauses entre chaque cours et pas de sonnerie pour annoncer la fin d’un cours. Les limites de l’école sont les bâtiments, donc une fois sorti dehors, on peut se promener dans la rue, aller dans les parcs ou dans les magasins. La seule chose qu’ils nous envient, ce sont nos vacances car ils n’ont qu’une semaine de à la Toussaint, en février et à Pâques.

Je me souviens d’une fois où les élèves étaient très remontés contre leur professeur de physique car il parle beaucoup et selon eux il n’explique pas très bien son sujet. Mais personne ne participaient dans son cours, aucune question. Même si je ne comprends pas le suédois, j’arrivais à cerner le sujet. J’ai trouvé qu’ils n’étaient pas vraiment respectueux et je le trouvais très cool. Puis, j’ai remarqué qu’ils ne disaient jamais « s’il vous plaît » et « merci » à leurs professeurs, j’étais la seule. C’est un pays où l’enfant est roi, par exemple, ils ont leur premier portable aux alentours de 9 ans. Mais, ce sont des gens très gentils.

La température s’est un peu rafraîchie et la nuit tombe aux alentours de 16h30. Je suis partie en vacances au nord du plus grand lac de Suède et nous avons eu jusqu’à 10 cm de neige en octobre, c’était un peu perturbant. Je pense que je vais ramener une tradition suédoise en France, le « fika ». C’est ce que l’on pourrait traduire par un « goûter » mais il y a plus de choses, pâtisseries, sucreries et bien sûr du café. Car la Suède est le deuxième pays le plus grand buveur de café derrière la Finlande, je crois. Ce qui est surprenant c’est qu’il y a plus d’habitants dans la région Île-de-France que dans toute la Suède.

Il ne me reste plus que deux semaines en Suède et j’aimerai que le temps ralentisse car j’ai passé de superbes moments. Ce qui est sûr c’est que j’essaierai de refaire une expédition comme celle-ci, peut-être ailleurs, pour découvrir une autre culture.

Je vous dis désormais à bientôt !

Louise Bécot